Dans le cadre du Mois de la Photo à Montréal

Vernissage : samedi 8 septembre à 16h
Discussion avec l’artiste : jeudi 13 septembre à 17h30

Au cœur du travail de Kelly Richardson, se situe un intérêt pour la création d’espaces contemplatifs qui inspirent des sentiments conflictuels, provoquant terreur et fascination dans la même mesure. Ses installations vidéo adoptent un langage cinématographique afin d’explorer la notion d’environnements construits et de brouiller le réel et l’irréel. Longeant la frontière entre fait et fiction, l’installation vidéo Exiles of the Shattered Star consiste en une vue soutenue d’un paysage montagneux, filmé aux petites heures du matin, et dans lequel des bribes enflammées, telles des météorites, dérivent continuellement du ciel, éclaboussant doucement l’eau d’un lac. évoquant autant une image hypnotique qu’apocalyptique, Exiles of the Shattered Star suggère que le monde pourrait finir en silence, non pas avec un Bang, mais avec un chuchotement.

Vernissage : vendredi 12 octobre à 19h

À travers une collection de dessins de grand format à crayon de plomb, ainsi qu'une sculpture de lettres gonflables, Thérèse Mastroiacovo défriche un terrain où la notion du moment présent dans l’art contemporain se définit à travers ses multiples incarnations et ses contradictions inévitables. Chaque dessin réfère à une page couverture d'une collection ou survol de l'art contemporain publié(e) depuis 1945 contenant les mots « art » et « now ». L'accumulation de ces dessins suggère une conception de l'histoire de l'art contemporain constituée d'un temps présent continu, chaque dessin représentant un moment figé au sein d’un continuum plus expansif. Seuls des bribes d'informations supplémentaires clarifient le contexte spécifique, permettant ainsi de distinguer un moment d'un autre. Accompagnant les dessins, trois ballons flottants en lettres argentées forment le mot « now » à leur tour; le présent suivi d’un autre présent, un présent en cours, un présent avec durée.

Vernissage : vendredi 23 novembre à 19h

Le travail de David Armstrong Six est porté par des questions d'ordre existentiel sur la position de l'individu dans l'espace, et plus particulièrement sur l'errance et les états nomades de l'être. Utilisant souvent différentes trajectoires de travail dans une même exposition, l'artiste présente une installation qui explore des idées de composition et de décomposition, et qui cherche un point d'arrêt potentiel entre le mouvement et l'inertie.