expositions.2010-2011

Doupe
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Barry Doupé (Vancouver)

Whose Toes

18 mars – 17 avril


Discussion avec Barry Doupé et Jessica MacCormack : vendredi 18 mars, 19h
Vernissage : vendredi 18 mars, 20h30

 

Écoutez la discussion avec les artistes

 

Whose Toes est un souvenir lointain et faux. Mettant en vedette la princesse Diana et John F. Kennedy, c’est une invitation à revisiter des événements troublants, des traumas collectifs et à re-inventer un faux pas dans le temps. Les fils narratifs doivent être dits à haute voix pour que le sens surgisse. L’air qui sort de votre bouche doit grossir la sphère collective de l’air. Une bouche ouverte, circulaire et dépourvue de centre, maintenue ouverte par une force centrifuge ; haletante, vide, pourrie par la conspiration. Contourner l’héritage du monde. Un nouvel embranchement dans le temps qui relie l’expérience personnelle à l’ensemble du monde. Une illusion déformée où se brouillent les échecs personnels et collectifs. L’engrenage des interactions humaines, un point sensible historique, une tache aveugle éthique.

 

Veuillez noter que l'animation peut contenir des éléments non appropriés pour les enfants.

 

 

Projections en soirées: les vendredis 25 mars, 8 et 16 avril, 19h

 

Ponytail accompagne plusieurs personnages blessés et relate leurs manières de retrouver de l'assurance. Une suite de scénarios, liés par l'attrait de l'échec et son spectacle, dépeint la défaillance des personnages --- leur incapacité à combler leur propre désir. Astreints par les conséquences et les succès de leurs essais, ils questionnent leur propre trajectoire. Ponytail représente un cercle unique de personnages qui utilisent éléments de mélodrame, monologues performatifs et structure narrative traditionnelle.

 

 

Barry Doupé (né à Victoria, C.-B.) est un cinéaste habitant à Vancouver. Il détient un baccalauréat en arts médiatiques de l’Emily Carr University. Ses films ont été présentés partout au Canada et sur la scène internationale, entre autres au Ann Arbor Film Festival, Ann Arbor, Michigan, à l’Anthology Film Archives, New York, au Musée d’art contemporain de Lyon, au Pleasure Dome, Toronto et au Tate Modern, Londres.

 

 

Travaillant avec l'animation, la vidéo, la peinture, le dessin, l'installation et l'intervention, la pratique interdisciplinaire de Jessica MacCormack s'intéresse à la position complexe de la culture dans le capitalisme néo libéral et critique les modes de contrôle social, tout en explorant le potentiel qu'à l'art de fonctionner comme lieu de résistance. Elle s'intéresse plus particulièrement à la manière dont divers modes de violence sont perpétrés collectivement à travers les récits populaires, les concepts de justice et le déni de la responsabilité.

 

Travaillant fréquemment auprès des communautés et des collectivités, sa pratique se distancie de la notion d'auteur pour privilégier la collaboration. Ceci comprend un engagement continu à travailler avec des femmes et des jeunes qui sont en conflit avec la loi, à travers la création de projets artistiques dans des prisons ainsi qu'un grand nombre d'organismes de soutien aux personnes marginalisées.

En 2008, elle a complété une maîtrise au programme Public Art and New Artistic Strategies de l'Université Bauhaus (Weimar, Allemagne). Son travail est présenté nationalement et internationalement dans des festivals, des projections, des centres d'artistes autogérés et des musées. Elle est présentement chargée de cours en Studio Arts à l'Université Concordia.

 

Documentation de l'exposition : Guy L'Heureux