événement 2012-2013

mona sharma

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Brunch et discussion avec Sherry walchuk

 

Le samedi 11 mai dès midi: brunch à midi et discussion à 13h30

GRATUIT ET OUVERT À TOUS

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Dans le cadre de l'exposition For My Dad de Sherry Walchuk, articule vous invite à un brunch et discussion avec l'artiste.

 

Sherry Walchuk vit et travaille à Mission, CB et Montréal, QC, où elle a récemment complété sa maîtrise en Beaux-Arts en peinture et dessin à l’Université Concordia.

 

L'exposition:

 

Après avoir, tous les jours et pendant des années, été chez K-Mart après sa journée de travail, il semblait approprié pour le vieil homme d’y mourir. C’est dans la section de la joaillerie, au milieu du magasin, que son cœur s’est pour toujours arrêté de battre. Depuis que son père est mort à 60 ans d’une crise cardiaque chez K-Mart, il pense qu’il pourrait/devrait mourir au même âge, de la même manière et dans un lieu similaire, chez Walmart peut-être ou Zellers.

 

Lié aux maisons de ses parents à Mission, CB, le travail de Sherry Walchuk est profondément ancré dans son expérience personnelle et dans le désir de peindre, de dessiner et d’élaborer des récits. Ces histoires, tirées de l’ordinaire et du banal, prennent forme de façon précaire, au grès du bricolage et en se hasardant. L’exposition For my Dad est dédiée à son père en vue de son 60e anniversaire. Inspirée de désirs et de tentatives de changement, Walchuk propose un espace de guérison, un espace chaleureux, un espace de possibilité et un espace pour l’avenir, comme autant de présents qu’elle destine à son père pour sa mort potentiellement imminente.

 

Les espaces de carton de Sherry Walchuk puisent dans ses souvenirs et son imagination pour évoquer des sites de banlieue voués au loisir. Situés dans le jardin et hors du foyer, là où les règles se relâchent, ces espaces deviennent les personnages d’un monde élaboré par Walchuk. Le caractère humain de ces objets nous permet de trouver de l’humour dans nos propres tentatives maladroites de nous déplacer à travers le monde. Il nous oblige ainsi à assumer et à vivre l’insécurité d’être et de faire, cherchant à la fois à rendre vulnérable et à faire plaisir.