Dans le cadre de la cinquième édition du festival VIVA! Art Action, articule présente des performances d’Emilie Monnet et de Sandra Johnston, deux artistes de différentes origines et générations, aux ateliers Jean-Brillant. Ces dernières ont pour point commun le travail sur la mémoire.

Chez Sandra Johnston, la mémoire est le produit d’actions qui deviennent des reliques récupérées d’un moment oublié. Originaire d’Irlande du Nord, elle crée des actions performatives en réponse aux lieux, des installations vidéo et des dessins durationnels. Ses œuvres proposent souvent des réponses alternatives aux contrecoups des traumatismes, particulièrement en relation avec le lieu, le témoignagne et la communication empathique.

Originaire d’Irlande du Nord, Sandra Johnston développe sa pratique artistique depuis 1992. Elle a occupé de nombreux postes d’enseignante et de chercheure universitaire depuis 2002, recevant notamment une bourse de recherche de la University of Ulster à Belfast, laquelle lui aura permis d’examiner la thématique du « traumatisme du lieu ». En 2007, elle est engagée comme professeure invitée “Ré Soupault” au Bauhaus University à Weimar et enseigne aujourd’hui au département des Beaux-Arts de la Northumbria University en Angleterre. En 2013, Johnston publie son projet de doctorat intitulé « Beyond Reasonable Doubt: An Investigation of Doubt, Risk and Testimony Through Performance Art Processes in Relation to Systems of Legal Justice » chez les éditions LIT à Munich. L’artiste a également co-fondée plusieurs collectifs d’artistes autogérés dont elle est membre, comme Catalyst Arts, Bbeyond et Agency.