inter-being par wyïśya dans le cadre de MONTRÉAL MONOCHROME VI: VILLE SANCTUAIRE?
gratuit
inter-être est un fond marin habité par une créature-relationelle.
Une sculpturale coralis goulesque priant à l'inter-dépendance.
Par le clownesque macabre, nous invitons les humains présent à relaxer dans
l'observation d'une danse intemporelle, honnête, ridicule et défaillante.
Par cet acte de présence et de grâce, nous continuons
de toucher les anciens nœuds de l'oppression qui représentent les ondulations karmiques tourmentées de la vie.
Shahir Omar-Qrishnaswamy est une artiste multidisciplinaire qui facilite des ateliers de méditation, de musique, et de chant pour des jeunes nouveaux.elles arrivant.es réfugié.es. Dans cette vie, Shahir est une personne queer trans qui fait partie de la diaspora de l'Asie du Sud et qui a grandi entre Mississauga et Malawi. Elle a reçu un diplôme spécialisé en Film et Études Culturelles de l'Université McGill. Ses philosophies créatives trouvent leurs racines dans la Dhamma (méditation Vipassana), l'animisme, et la justice compatissante eco-sociale.
Wyï est un.e artiste non émergent.e et multidisciplinaire qui pratique la présence par la méditation, la danse, la sculpture, au crochet et la respiration consciente. Les philosophies de Wyï s’enracinent dans les traditions animistes qu’elle touche avec des rituels de mise en corps. Elle puise dans une éthique de la bienveillance comme motivation à faire mouvement. Dans cette vie, Wyï est une humaine pangenre, née dans un contexte culturel colonial franco-québécois. Elle descend d’ancestralités fluviales et sylvestres, ainsi que de parentés issues d’Europe occidentale, ibérique et scandinave. Elle est née sur les rives au nord de l’île de Tio'tia:ke / Montréal où elle réside maintenant, en territoire non-cédé, kanien'kehá:ka.
Montréal Monochrome est un événement annuel qui aborde la mauvaise et la sous-représentation des personnes autochtones et racisées dans le milieu des arts actuels montréalais. L'événement vise à imaginer et à nourrir des liens nouveaux ou déjà existants, des solidarités et des amitiés entre les artistes, penseur-euse-s, travailleur-euse-s culturel-le-s autochtones et les allié-e-s racisé-e-s. Cette sixième édition de Montréal Monochrome souhaite explorer les différents sens et ramifications socio-politiques que le concept de « Ville sanctuaire » comprend et/ou suggère, surtout s’il est utilisé pour parler d’un territoire autochtone non cédé. Qu'est-ce que la ville de « Montréal » représente pour l'ensemble de ses habitant.e.s? Une terre d’opportunité ou la continuation d’un projet colonial? À défaut d’être un sanctuaire pour ses habitant.e.s, comment la ville peut-elle générer ses propres espaces positifs (safe spaces)? Comment les personnes appartenant à des communautés marginalisées développent-elles leurs propres stratégies de survie, d’auto-protection et de soin thérapeutique (self-care)? Les projets de cette sixième édition abordent les thèmes de ville sanctuaire, le sacré, le projet colonialiste du Canada, et le droit des peuples à l'autodétermination.
La galerie et la salle de bain d’articule sont partiellement accessibles aux personnes en fauteuil roulant. Si vous avez des questions, vous souhaitez faire appel à un service de garde ou nous informer de tout autre besoin particulier, veuillez nous appeler au 514-842-9686 ou contacter outreach@articule.org avec préavis.
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